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Rapport d'orientation de la Confédération Paysanne Un million de paysans pour mettre en place une agriculture respectueuse de l’environnement et socialement juste (2ème partie)

Avec 500.000 paysans en 2011 contre 1,3 million en 1987, il temps de mettre fin à l’hécatombe.» A Lille, le rapport d’orientation adopté, par la Confédération paysanne réunie en congrès, définit « 10 mesures pour sauver et installer des paysans ». Cette feuille de route pour les deux prochaines années constitue à la fois le programme de campagne pour les élections des Chambres d’agriculture de 2013 mais aussi les orientations portées à Bruxelles où le syndicat est représenté au sein de l’European coordination via campesina. (2ème partie)

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Philippe Collin, porte parole de la CP (© Terre-net Média)

Parmi les dix mesures du rapport d'orientation de la CP, le syndicat souhaite « révolutionner les Safer : pour une refonte radicale du statut et des missions des Safer devenues des sociétés immobilières ».

« Il est absolument nécessaire de lutter contre l’artificialisation des terres, parce que dans certains territoires, l’artificialisation pose un vrai problème, parce que la construction de routes, l’urbanisation et le développement de l’agriculture de loisir ou des golfs signifient la mort de l’agriculture et favorisent la spéculation. »

« Il faut mettre en place des schémas départementaux sur cette problématique pour ne plus perdre 1ha de terres agricoles. »

A propos des cotisants solidaires, il est nécessaire selon la CP « d’ouvrir l’accès au statut par une déclaration d’heures de travail et la suppression de la ½ Smi ».

« Les cotisants solidaires sont l’objet de deux injustices majeures. D’une part, beaucoup de paysans (environ 75.000) sont obligés de passer par ce statut pour pouvoir travailler, d’autre part, ils payent de ce fait des cotisations sociales sans obtenir de droits sociaux en retour. »

« Plus généralement, l’accès au métier et au statut d’agriculteur sont rendus extrêmement difficiles pour les porteurs de projet qui ne rentrent pas dans le moule ou ne répondent pas aux critères habituellement exigés pour accéder au statut. La société doit reconnaître que le métier évolue, que les projets sur des petites structures sont viables, créateurs d’emplois, de richesse et de dynamisme pour les territoires. »

Enfin, il faut « conditionner l’accès au statut de chef d’exploitation à une déclaration d’heures de travail et pas à une taille minimale d’exploitation à savoir la Smi ».

Pour en savoir plus sur le même sujet, cliquer sur:

Le rapport d'orientation de la CP

Le congrès de Lille

Et retrouver la première partie de l'article en cliquant sur : 

Un million de paysans pour mettre en place une agriculture respectueuse de l’environnement et socialement juste (1ère partie)

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